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Pour Une Écologie de L’information ?

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Voici donc cinq ans que ce blog existe, cinq années à écrire, à chercher de l’information, et  analyser ses sources, lire et synthétiser des données pour construire des articles, et les publier ici.

Au bout de tout ce temps, je suis obligé  d’admettre  que l’information est un écosystème, qui peut lui aussi souffrir des maux dont souffre notre milieu de vie naturel. Aussi, en cette période anniversaire du blog, traiter le sujet m’est apparu comme une évidence.  

Information :

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L’information est la clé pour tenir les citoyens au fait de l’état de leur société, leur donner des éléments de construction d’une opinion. Elle permet de faire rayonner des idées et des visions du monde.

L’information a toujours eu un rôle important et parfois tragique dans les intrigues politiques et les jeux de pouvoir.  Souvenons-nous de la dépêche d’Ems, un simple télégramme, reprenant un article de journal, qui a fait basculer la France dans la guerre contre l’Allemagne en 1870.

Informer :

Commençons par appréhender cette notion même qu’est le fait d’informer. Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur le regard de ceux qui ont fait les lettres de noblesse de cette démarche. Référons- nous par exemple aux propos de pierre LAZAREFF, qui fut l’un des pionniers de l’information de masse par les médias publics en France :

« Informer consiste à apporter à un certain nombre de gens, un certain nombre d’informations, le plus exact, le plus rigoureux, le plus complet et le plus rapidement possible, afin de permettre de se faire une opinion, d’après les événements, avec le plus d’objectivité. »

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Dire en quoi consiste le fait d’informer, nous alerte sur les requis de base de l’informateur, et dans une certaine mesure, l’éthique qui doit être la sienne. « Il faut être rigoureux, exact, rapide », disait Monsieur LAZAREFF. Autant d’exigences, qui selon les visées, prennent des dimensions complètement inattendues.

Information VS Actualité

L’information, comme les informateurs, n’évoluent pas en marge de la société. Ils sont eux aussi pris  dans le tourbillon de la course effrénée du monde. Ainsi, il devient difficile de tenir les exigences de rigueur, d’exactitude, de complétudes citées précédemment, et l’information commence à se confondre avec l’actualité.

L’actualité n’est qu’une parcelle de l’information, car elle se borne sur l’instant présent. Elle ne peut donc pas à elle seule être une information. Or, nous vivons une époque où une actualité succède à une autre et vole de l’espace à l’information.

Il semble clair qu’avec les nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC), la tâche qui consiste à informer est devenue à la fois plus simple dans le procédé, mais plus ardue dans les objectifs. Comment rendre une information audible, lisible, visible, mais surtout utile et durable dans la masse d’actualités et d’opérations de communication et/ou divertissement qui foisonnent puis se confondent ? Pire, comment trouver la bonne information, quand pour des intérêts divers et variés, celle-ci est manipulée, tronquée, vidée de sa substance ?

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L’information d’influence

L’information ne se suffit plus à elle-même. Il ne s’agit plus seulement d’apporter avec toute l’objectivité du monde, l’information la plus exacte. Il ne s’agit plus de donner aux citoyens des éléments de compréhension du monde qui les entoure.  Non, il s’agit surtout d’influencer le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur, lui donner des lunettes bien précises pour regarder le monde, et non plus le laisser se construire lui-même son regard.  Ou encore, le plonger dans une neutralité qui laisse place à toutes les spéculations possibles. On est donc passé d’une information comme moyen de construction, à celle qui consiste à faire acheter des biens,  consommer des services, ou faire  adhérer à une thèse, une idéologie, sans avoir besoin d’y réfléchir.

Influence

Cette tendance a toujours existé, la presse est devenue populaire au 19e siècle grâce à l’idée d’Emile de Girardin, de faire payer les annonceurs pour réduire le prix du journal et le rendre ainsi accessibles aux couches moins aisées de la société.  La différence aujourd’hui, c’est l’ampleur et la place qu’ont pris ces annonceurs, le pouvoir qu’ils ont sur les médias, allant jusqu’à les posséder.

Pour preuve s’il en faut, tous ces nouveaux médias qui produisent des contenus à la forme irréprochable, mais au fond douteux, qui sèment la confusion dans l’esprit des citoyens.

Voir l’article du monde diplomatique « De l’information au piège à clics »

Les dernières élections aux USA, en Italie, et même au Brésil nous montrent le danger que représente ce bouleversement. Désormais, celui qui s’achète un média, peut manipuler l’information à grande échelle, générer de la peur ou de l’envie, donner une lecture partielle des faits. De fait, cette personne dispose d’un outil puissant pour influencer fortement l’opinion et s’approprier des centres de pouvoirs et de décisions.

La possession de groupe de médias par des conglomérats économiques nous éclaire donc sur les nouvelles visées de l’information, et l’impartialité de certains médias sur bon nombre de sujets.

La récente acquisition par le groupe Bolloré de canal+, nous a démontré à quel point il est difficile de conserver une liberté de ton, quand on est un média soumis au bon vouloir d’intérêts économiques colossaux.

Information polluée

Nous évoluons dans un environnement informationnel considérablement pollué et malade.

C’est là que le parallèle avec la pollution atmosphérique apparaît.

La multiplication des acteurs, les intérêts multiples, et la subordination de l’information au pouvoir de l’argent, créent la confusion et grèvent la confiance.

Folk & Sons

Illustrons notre parallèle entre l’information polluée et les enjeux écologiques qui nous incombent :

Ces dernières décennies, la grande distribution a cassé les prix des denrées alimentaires, les a rendues disponibles partout et tout le temps, pour autant, elle promeut une agriculture qui appauvrie les sols, contribue fortement à la pollution et porte atteinte à la santé des personnes.

Pour le journalisme et l’information, la publicité et les enjeux financiers ont a cassé les prix, rendu l’information gratuite et disponible partout, tout le temps, mais cette dernière a perdu en substance.

On peut donc le dire, la surconsommation, le productivisme et l’hyper libéralisation des sources d’approvisionnements font de l’agriculture un vecteur important de pollution et d’empoisonnement des populations, tandis que  l’information elle, est  devenue un outil de pollution intellectuelle et un levier stratégique de manipulation des masses.

Pourtant, si la pollution de l’air et de l’espace nous semble évidente et déplorable à bien des égards, la pollution de l’information est encore une chose peu perceptible, dont on se méfie moins.

Pour une Écologie de l’information.

VJA

Si les mêmes mécanismes qui ont mené notre planète à la crise écologique sont en marche dans le domaine de l’information, pourquoi ne pas penser à une écologie de l’information ?

Cette idée un peu singulière, à bien y regarder n’est pas si incongrue. Si nous aspirons à être de plus en plus exigeants avec nous-mêmes, quant à la façon dont nous habitons notre milieu naturel, à nos rapports avec ce milieu mais aussi nos rapports entre nous humains, nous pouvons nous astreindre à une même exigence quant à l’information que nous recevons.

Voir –Juger –Agir ?

Dans le contexte que nous venons de dépeindre, comment préserver sa capacité à aller chercher une information complète sûre ? Une information qui ne soit pas trop éloignée de ce que nous disait au début Mr LAZAREFF ?

La première réaction qui nous vient est de se dire que comme pour toutes les démarches écologiques, il est impératif de devenir acteur, plus que consommateur passif.

Peut-être plus que d’autres domaines, l’information est celui où il est important de prendre le temps de voir, pour s’imprégner de la réalité, juger pour prendre position, et agir pour changer ce qui doit l’être. Cette technique qui nous vient de l’éducation populaire trouve ici toute sa place de réflexe auto-éducatif, pour aider à faire de ce que nous ingurgitons comme information, une vraie nourriture pour l’esprit.

Interroger ce qu’on reçoit comme information, comme on interroge sa consommation, son rapport à la nature, aux autres…

Par exemple, qui possède exactement un média ? Comment cette situation influe sur le discours du média en question ? Cette cartographie réalisée par le monde diplomatique nous en donne un aperçu.

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L’état actuel des choses exige que nous soyons toujours plus acteurs et responsables dans notre façon d’aborder l’information.

Il ne s’agit pas de boycotter les médias, mais peut-être de diversifier ses sources d’informations, de donner de la place aux alternatives.

De toujours se poser la question de la finalité d’une information lorsqu’elle arrive,  De son origine et des motivations assumées ou non de celui qui en est l’auteur.

Les alternatives ?

Les alternatives ne manquent pas, et chacun, selon ses centres d’intérêts trouvera sûrement en fouillant un peu, un médium par lequel enrichir la palette de son regard.

Des initiatives comme celle de la revue XXI ou la chaîne de télévision « télévision du monde » montrent qu’on peut faire de l’information différemment, avec un pas de côté par rapport à ce qui à cours dans le milieu. Localement, beaucoup d’initiatives voient le jour et permettent faire de l’information à taille humaine, ou ce qu’on appelle du « slow journalisme ».

Blogs, chaine YouTube éducatives et explicatives, gazettes locales  avec des références claires, beaucoup de passionnés font l’information à leur niveau, et contribuent à élargir l’analyse. A nous de prendre le temps de s’y intéresser avec toujours notre esprit critique en bandoulière, car  comme quand il s’agit de s’installer dans une vie un peu plus écologique, avoir accès à une information un peu moins formatée prend du temps et demande de l’engagement.

Alors oui à une écologie de l’information !

ALLER PLUS LOIN :

Manifeste pour refonder le journalisme : Par Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry de la revue 21

Financité Magazine : magazine indépendant d’information sur la finance 

Voir-Juger-Agir : Pour plus d’information – voir notamment l’article de M. MIRKÈS, Esperluette, n°10, décembre 1996.    Disponible sur le site : Ciep.be

Start Up Ecolos: Que sont elles devenues ?

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En 2014, nous avons publié ici même un article titré « Les start up du développement durable ». Nous y présentions quelques jeunes entreprises dont le modèle économique reposait sur une démarche écologique.  Trois années plus tard, nous sommes retournés voir ce que deviennent ces entreprises.

COVETCHIC

En 2014, nous étions parti de la remise des prix du concours talent des cités. Ce concours récompense  «des projets entrepreneuriaux exemplaires qui symbolisent la réussite des entrepreneurs issus des quartiers dits « prioritaires » ». En novembre 2013, le jury avait été particulièrement sensible au caractère éthique, social et écologique des projets présentés.  Ainsi, le grand Prix Talent des cités 2013 avait été attribué au projet « COVETCHIC ». A l’origine, c’était un projet de vente en ligne de bijoux en édition unique, élaborés par des créateurs indépendants, répondant aux principes de la conception artisanale, du commerce équitable et de la démarche solidaire.  Le site déclarait reverser 5% de ses revenus à des œuvres caritatives.

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AUJOURD’HUI  :

COVETCHIC Existe toujours ! Ses créatrices  sont aujourd’hui à la tête d’une grosse machine entrepreneuriale. la Start up engagée de jadis est devenue un site marchand presque ordinaire.  On peut dire que l’aspect éthique a pris un peu de plomb dans l’aile.

En effet, Ismahane et Wadia, les créatrices, ont délaissé l’aspect édition unique et artisanale des débuts, pour se tourner vers la distribution de créations série, de créateurs de bijoux originaux. Plus de commerce équitable non plus, puisque la majorité de ces créateurs sont des stars de la joaillerie, dont les créations se trouvent dans la plus part des bijouteries chics. On peut citer parmi les marques présentes sur le site :

Assya London, Selim Kent, ou encore Tamaris, on est loin de l’artisan du bijou.

On peut dire que COVETCHIC est devenu un site de vente de bijoux en ligne lambda.L’or et les pierres précieuses qui parent les bijoux, ne disent pas leur provenance, Il n’y plus de page dédiée à l’aspect éthique, ou à  la sélection des créateurs et des créations. Même la mention  sur les 5% reversés aux œuvres caritatives est reléguée au fond des pages du site.

On est content de voir que l’entreprise à fait du chemin et continue sa progression, mais il semble peu approprié désormais de la compter parmi les structures écolos.

GARAGE SOLIDAIRE DU HAINAUT

Le deuxième  lauréat du prix talent des cités en novembre 2013 était le projet du garage solidaire de Hainaut près de Valencienne dans le nord de la France. Il était  porté par  Soufiane IQUIOUSSEN et  Nejma LAZREG.

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C’est à travers leur action dans  une association locale, qu’ils se sont rendu compte que la mobilité était un des éléments clés  pour sortir de la précarité, pour la reprise d’activité, notamment professionnelle.

Ils ont eu l’idée d’un garage, qui permettrait au personnes  aux revenus modestes, de réparer leurs véhicules à des prix défiant toute concurrence,  ou encore d acquérir un moyen de locomotion, pour une somme modique. En parallèle, le garage solidaire du Hainaut se voulait un établissement d’insertion par l’activité économique, dans l’optique de préparer  des personnes éloignées de l’emploi, à reprendre des bases pour en suite obtenir par exemple le permis de conduire ou suivre une formation qualifiante.

AUJOURDHUI :

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Lancé fin 2013, le garage solidaire du Hainaut n’as cessé de se développer. Une deuxième antenne as même vu le jour fin 2015 sur la commune d’Anzin, un vrai succès, qui n’as pas renoncé à ses valeurs du début. De la solidarité, et de l’action pour la sortie de la précarité par la mobilité.

Ce projet représente désormais :

20 salariés permanents et en réinsertion

Près de 500 adhérents

Pour en savoir plus, aller sur le site internet de la structure : Le garage du Hainaut

ZERO GACHIS

En 2014, « zéro gâchis » était une toute jeune pouce dans le milieux des Start up et de l’entrepreneuriat social. Cette aventure  menée principalement par un trio de Bretons s’est enracinée dans la région pays de la Loire.

L’initiative partait du constat alarmant des 750 000 tonnes de produits alimentaires mis presque totalement à la poubelle, alors qu’ils sont encore propres à la consommation.

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L’idée de ZERO GACHIS était alors de créer dans les supermarchés des zones « zéro gâchis » avec rayonnage et gondoles, pour  mettre en avant les produits invendus dont les dates de péremption ou la limite de vente est proche. Le client achète avec des réductions pouvant atteindre -70%, le distributeur limite le gâchis, et verse une petite rétribution à l’entrepreneur.

AUJOURDHUI :

Depuis, Zéro gâchis à fait du chemin ! De 7 magasins partenaires de l’époque, ils sont passés à 132 aujourd’hui.  Cette expansion reste tout de même concentrée dans l’ouest de la France. Mais la Start up semble plus active que jamais. Nul doute qu’elle travaille d’arrache-pied pour couvrir plus globalement le territoire National.

Depuis quelques semaines, le site  a annoncé sa volonté d’étendre son champ d’action aux produits non alimentaires (produits technologiques, électro-ménager, textile).

Un signe que cinq ans après sa création, que l’entreprise se pérennise et voit plus loin. A suivre

Site :Zéro Gâchis

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NOTEO

C’était en 2014 l’une des Start Up écolo les plus ambitieuses. Notéo c’était un site internet, et une application permettant d’évaluer l’impact environnemental, social et sanitaire de chaque produit que vous achetez. On scannait les produits grâce à leur code barre et on voyait s’afficher une note pour chacun des aspects, puis une moyenne globale.  En fonction de cette moyenne (mauvaise en dessous de 5/10) l’appli ou le site vous proposait des alternatives.

L’idée était simple et ingénieuse, mais on se doute, vorace en ressources humaine et financière. En 2014, la base de données comptait 45000 produits évalués par des experts en nutrition, responsabilité sociale et impact environnemental.

AUJOURD’HUI :

C’est avec beaucoup de regrets que nous avons appris que NOTEO à déposé le bilan. Le site internet n’est plus en ligne et l’application n’est plus mise à jour. Nous avons tenté de comprendre pourquoi, et il s’avère que la jeune entreprise à butté sur un manque de ressources financière pour mener le projet à termes. Il aurait fallu couvrir des centaines de milliers de produits du quotidien, tout en consolidant l’algorithme d’évaluation. Le tout en s’appuyant sur un collège d’experts indépendants et fiables toujours plus actif. Les financeurs n’ont pas suivi et le projet s’est arrêté.

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Un véritable gâchis au dire  du porteur de projet lui-même. On espère un rebond, pour que tout ce travail n’ai pas été  vain.

LA RUCHE QUI DIT OUI ?

Ce  Nom est peut-être rentré dans le langage courant. En tout cas l’assise de la ruche qui dit oui ne semble plus à faire. Crée en 2011 ce réseau de mise en relation entre producteurs locaux et consommateurs  se voulait une alternative aux AMAP et aux Supermarchés.

Les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) fonctionnent sur la base du bénévolat et ont un statut associatif.

La ruche qui dit oui prélève 17% du chiffre d’affaire de chaque producteur qu’elle se partage avec le gérant de la ruche (moitié/moitié).

AUJOURD’HUI :

La Ruche qui dit oui compte   700 points de distribution et 45000 producteurs. Son modèle économique fait des détracteurs, qui y voit une autre forme d’enrichissement sur le dos des producteurs.La Ruche rétorque qu’elle met en valeur le travail des agriculteurs, fait la démarche commercial et leur assure une trésorerie.  En tout cas c’est incontestablement une alternative qui trouve des adeptes.

Site : La Ruche Qui Dit Oui

OUI CAR

En 2014, l’économie de partage et de la fonctionnalité explosait, après un démarrage en trombe sur la fin des années  2000. OUI CAR était alors l’une des premières plateformes à proposer la location de véhicules entre particuliers. A l’époque, le site était un peu clairsemé, avec quelques centaines de voitures en location.

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AUJOURD’HUI :

C’est une START UP florissante, qui annonce  30 000 véhicules et un million d’inscrits. Elle emploie une vingtaine de salariés et développe de nouvelles solutions pour faciliter l’accès à son service. Il faut dire aussi que depuis, La SNCF est entré au capital de l’entreprise en tant qu’actionnaire majoritaire, et travaille avec Oui CAR à l’intégration du service de location sur le site du géant ferroviaire.

Site : Oui Car

FAIRPHONE

En 2014, l’entreprise FAIRPHONE n’avait qu’un an et  travaillait au lancement de son premier téléphone équitable.  Nous étions tellement enthousiastes que nous nous en sommes procuré un  dès sa sortie.Nous avions fait un second article vidéo pour présenter ce tout premier téléphone au monde, à prendre en compte les aspects environnementaux, éthiques et sociétaux dans son élaboration.  Encore plus étonnant, le projet s’est monté sur une campagne de précommande en ligne. 25000 anonymes ont ainsi fait confiance à FAIRPHONE en commandant à l’avance.

AUJOURD’HUI :

Au vu des ambitions qu’elle se donne, on peut dire que FAIRPHONE est une réussite phénoménale.

En juin 2015, le FAIPHONE 2 a été lancé à la commercialisation  avec un objectif de vente de 250 000 exemplaires, (contre 60 000 exemplaires vendus pour le PF1).  Il y aussi le fairphone OS, système propre développé pour s’affranchir d’Android. La start Up continue son développement et rafle des prix d’excellences.

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Site : Fairphone

Nous tenions à faire ce retour d’expérience, pour garder de la logique dans le travail réalisé et mettre a jour les informations. Nous sommes ravis de voir que une bonne partie de ces entreprises continuent leur chemins. Après ce bilan nous ferons  un tour d’horizon des nouvelles start up écolos qui ont le vent en poupe et sélectionnerons quelques-unes que nous présentons ici.